((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
(Ajoute les commentaires des analystes aux paragraphes 7 & 10 et met à jour les actions au paragraphe 9)
Estee Lauder EL.N a nommé Stéphane de La Faverie son nouveau directeur général mercredi, alors que la société cherche à réorganiser ses activités dans un contexte de baisse de la demande pour les cosmétiques et les parfums haut de gamme, les consommateurs étant de plus en plus pointilleux sur leurs dépenses.
M. de La Faverie, actuellement président exécutif du groupe du géant des cosmétiques, supervise les marques de parfums haut de gamme telles que Jo Malone London, Frederic Malle, Le Labo et Kilian Paris.
Il a rejoint Estee en 2011 après avoir quitté L'Oréal OREP.PA et prendra la relève le 1er janvier 2025 du vétéran Fabrizio Freda, qui a annoncé son départ à la retraite en août . Toutefois, M. Freda continuera à conseiller son successeur au cours de l'exercice 2026.
Freda est devenu directeur général en 2009 et a été responsable de l'expansion du portefeuille de soins de la peau de la société avec l'ajout de marques telles que Dr. Jart et Deciem, propriétaire de The Ordinary.
Le fabricant de rouge à lèvres MAC a également indiqué que William Lauder, petit-fils des fondateurs de l'entreprise et ancien directeur général, quitterait également ses fonctions actuelles de président exécutif et resterait président du conseil d'administration.
En tant que nouveau directeur général, M. de La Faverie aura pour mission de relancer les ventes, en particulier en Chine, à un moment où la demande de "luxe abordable", tels que les rouges à lèvres et les parfums, généralement considérés comme résistants à la récession, est en baisse.
"La promotion d'un initié de longue date au poste de directeur général indique qu'il y aura une transition en douceur, bien que cela ne rende pas nécessairement la tâche de redresser la situation de l'entreprise plus facile," a déclaré Sky Canaves, analyste chez eMarketer.
Estee devrait présenter ses résultats trimestriels jeudi. Au cours du trimestre précédent, la société a prévu un bénéfice annuel et des ventes inférieurs aux estimations en raison de la faiblesse de la Chine.
Les actions de la société ont chuté de 2,5 % mercredi.
"Il ne s'agit pas d'un changement de direction qui, selon nous, aurait été bien accueilli par les investisseurs", a déclaré Lauren Lieberman, analyste chez Barclays.
"Pour être clair, nous sommes ouverts à l'idée que M. de La Faverie utilisera son pouvoir élargi pour mettre en œuvre un changement plus complet au sein de l'entreprise."
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